Avec le projet au nom mystérieux de 'Exodium', le Collectif des Âmes, sous la direction de Frédéric Lhomond signe un album particulier, qui entre en résonnance avec les aspirations d'une partie de la société pour un monde meilleur, le monde d'après, où l'argent n'est plus l'obsession, où le respect de son prochain n'est pas un voeu pieux, où la nature reprend sa place pleine et entière sur cette seule terre qui est le nôtre. Disque de slam très bien produit, très bien arrangé, il demande une véritable écoute, exigeante, ce n'est pas de la musique-kleenex à consommer.
Exodium, disponible sur les plates-formes digitales
Connaissez-vous le collectif 'La Tribu s'emmêle' ? Allez découvrir sur youtube des dizaines de vidéos en huit-clos déjantées, étranges et drôles à la fois. La comédienne Sonia Derory y interprète plusieurs personnages : Lilas la standardiste, Iseure la DRH, Catgirl (oui, oui), Miss Bulle. Et parfois il y a même des guests : Arlette Najsztat, Jann Halexander, Laurent Garnier. Et avec la voix-off de la chanteuse Cécile Goguely. Une heureuse découverte en cette période de confinement somme toute contre-nature.
On inaugure l'année 2020 avec le sublime spectacle AVE EVA qui se tient depuis le 20 décembre dernier jusqu'au 2 février au Théâtre de l'Île Saint-Louis. Outre la beauté de la voix de Catherine Braslavsky, le choix de la thématique de la FEMME, Eve à travers la âges, on notera l'ensemble hétéroclite d'instruments anciens sur scène. Catherine Braslavsky et Joseph Rowe font revivre tout un ancien monde...peut-être pas si ancien...la chanteuse nous a confié ses pensées sur ces instruments, son spectacle, ses choix...
Elle parle de ses instruments avec respect. A gauche le grand Dulcimer des Appalaches. Il n'est pas originaire de la région mais y est fabriqué. La chanteuse a une passion pour cet instrument médiéval oublié.A l'extrême-gauche, le Djembé qu'on ne présente plus, source de rythmes et jonction entre l'Egypte et le Soudan. A droite, le Oud, ancêtre du Luth. Très proche de la guitare et qui possède une âme. Tout à droite, la Darbouka, instrument vraiment méditerranéen en voie de disparition. En avant, à droite, le Bendir, dont la chanteuse reconnaît qu'il fascine le public. Il est présent de l'Inde à l'Irlande. Un instrument indo-européen joué avant tout par les femmes au Maghreb et en Espagne. On apprend qu'il existe des bendir en forme carrée, dont le son est moins bon.
Enfin l'Asie est présente dans le spectacle à travers les cloches indiennes et les bols tibétains.
Auprès de Baglis TV, la chanteuse s'est exprimée sur la sensualité des rythmes et la façon dont l'Eglise l'a combattue. (quand Jésus lui soutenait les femmes qui étaient ses disciples). ''L'Eglise considérait que les percussions étaient diaboliques''. Dans le fond, Catherine Braslavky réhabilite la Femme à travers les temps, notamment à travers l'Abbesse Hildegarde de Bingen.
